Swing Golf : histoires, techniques et leçons de 90 ans de pratique

Le golf dure 90 ans, au moins. Dès le plus jeune âge, il y a ce petit garçon, pas plus haut que son club, qui dessine des arabesques avant d’attraper la balle et de la propulser sous les voitures. Rapidement, la vidéo fait le tour de la famille et montre qu’à seulement 2 ans et demi, il possède déjà un swing remarquable.

Ce petit-fils invente un swing de golf en deux temps : un premier passage d’empressement, puis un second de conviction. Sans crainte ni hésitation, la balle prend son envol, libre de toute contrainte. Les balles de tennis rebondissent sur la terrasse en teck, et la face du club trace des flèches précises vers les cibles improvisées.

Faire avancer cette balle est un accomplissement. Pourtant, l’envie de répéter le geste ne s’éteint jamais. Il faut continuer à faire « promener » le club au-dessus de sa tête, le laisser tomber vers le sol et envoyer la sphère vers d’autres horizons. Jouer devient une évidence, une énergie. Pour ce petit prince de 28 mois, le golf est naturel comme respirer.

Henri et le swing golf à 92 ans

Plus tard, Henri découvre ma cabane, un jeudi à 10h. Il explique :

« Je viens vous voir parce que j’ai besoin de travailler mon swing. Je pense que je manque un peu de puissance. »

À 92 ans, il conserve l’enthousiasme d’un junior tout en ayant les habitudes des plus grands. 

Il ajoute :

« Donnez-moi des exercices à faire à la maison. Je m’engage à les faire chaque matin ! »

 
Pour l’aider, nous passons en revue la rotation, l’équilibre et le centrage. Henri suit également mes cours et enseignements pour apprendre le golf, afin de progresser efficacement.

Alors que le petit élastique bleu prend le relais, il s’amuse à s’entraîner, approuve ses progrès d’un signe de tête, et râle quand le résultat ne lui convient pas. Il pose des questions régulières, prend le temps de s’hydrater et retourne au tapis avec détermination. Il sait que le progrès nécessite de l’entraînement, de la confiance envers son coach et de la persévérance. Sans tricher et avec envie, il continue. Henri a tout le golf devant lui et le meilleur reste à venir.

Le golf : une allégorie de la vie

Raphaël et Henri ont 90 ans d’écart, mais partagent encore la même passion. L’un n’a pas peur, l’autre n’a plus peur. En écrivant ces quelques lignes, je repense aux paroles de mon ami Alex, grand chasseur de chrono et golfeur expérimenté : « Le golf est une allégorie de la vie. »

Il poursuit :

« Tu crois regarder la balle, alors que c’est elle qui te regarde. Elle t’observe et te dit : si tu veux bien l’entendre, MONTRE MOI QUI TU ES. » Selon lui, le golf met à nu et ne permet aucun artifice. Ce que vous faites reflète exactement ce que vous êtes, avec toutes vos émotions. Il faut accepter son chemin, son histoire avec élégance et honneur.

Dans ce sport, la réussite et l’échec sont en soi. Ainsi, nous jouons au golf parce que rien ne permet autant de se découvrir et de vivre sa vérité. Pour visualiser les mouvements et progresser, il est également utile de consulter nos vidéos de golf.

Le golf dure 90 ans, au moins

Cette conversation fut magique, tant le moment était suspendu et précieux. En clôturant 2025, je repense à tout ce que ce sport m’a permis de partager : les dernières parties, les practices, et surtout, tous les Henri et petits golfeurs que j’accompagnerai avec passion. Le golf dure 90 ans, au moins, et chaque instant est une leçon de vie. ❤️