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Stages et événements à ne pas manquer !

Retrouvez les stages et événements proposés par Patrice…

Group of golfers practicing and training golf swing on driving range practice, men playing on golf course, golf ball at golfing complex club resort

Pourquoi faire un stage en été ?

Dans chaque golf, chaque practice, vous trouverez cet été, un stage de golf à faire pour vos vacances.
C’est le moment de vous lancer.

Jouer au golf ou faire de la randonnée

Le chemin qui mène le golfeur vers son graal n’est pas un long fairway tranquille !
L’histoire de ce jeu nous rappelle sans cesse que rien n’est jamais acquis et que chaque jour a ses propres vérités.
Comme le randonneur qui croit partir pour une aimable balade, le golfeur découvre au fil du temps le vice caché de notre sport.
Se promener, c’est vaguer sans vraiment de but et sans chronomètre, à part peut-être celui de l’estomac qui vous rappelle qu’il est midi.
Randonner, par contre, demande un itinéraire bien choisi, un temps estimé et un niveau de difficulté annoncé.
Une préparation, un sac à dos étudié, une casquette vissée et un pas décidé.
Mais la surprise, guette à tous les coins, ce point de vue incroyable ne se mérite qu’au bout de ce sentier vertical, en plein soleil et au sol dérapant.
Golfer reste un plaisir vague qui ne valorise que le bon coup et efface les mauvais d’un putt court bâclé.
Jouer au golf, c’est tout autre.
Un nombre de trous choisi, une formule de jeu expliquée et des adversaires identifiés.
Les clubs sont rangés, nettoyés, le swing préparé, vitaminé.
Et l’histoire ne s’écrit plus au passé ou au futur, c’est ici et maintenant, avec vos slices, vos grattes et vos appréhensions.
Le jouet est cassé, on n’est pas là pour plaisanter.
Chaque rebond a sa part de vérité, d’injustice, de chance.
Pas un obstacle ne vous épargne, ils ont été créés pour vous.
Comme le sol glissant de ce chemin, la hauteur de ces rochers, la raideur de cette marche, votre randonnée golfique doit affronter les pentes de ce green, la courbe de ce dogleg, la gêne de cet arbre centenaire.
Vous avancez, vous suez vous maudissez, sans jamais connaître la fin, avec vos espoirs, vos petits mieux et vos moins bien.
Une pierre qui s’échappe sous votre pied, c’est un 3 putts qui s’annonce, une fin de col qui n’arrive jamais, c’est ce foutu slice qui ne décolle plus de votre driving, un mauvais itinéraire, c’est ce hors limite qui plombe votre carte.
Comme disaient les anciens, une belle balade gâchée par une petite balle blanche.
Et pourtant, vous revenez, chaque week-end, plein de confiance, presque arrogant, aujourd’hui ça ne se passera pas comme ça.
C’est moi qui vais faire la loi.
Avec les nouvelles Salomon aux pieds ou le driver de l’année en main, pas un raidillon, pas un par 4 ne va vous résister.
Pas une glissade, pas un coup de mou, ni le rough, ni les bunkers ne vous gâcheront le moment.
L’entraînement va finir par payer, c’est écrit partout, d’ailleurs mon coach me l’a dit.
C’est à la sueur de ton front que tu vaincras.
La chanson vous la connaissez et le résultat aussi.
L’ascenseur émotionnel, la légèreté et les jambes lourdes, le fol espoir et les pentes douces.
Chaque scénario apportera son écriture, son rythme, ses espoirs et ses peurs.
Parce qu’on les aime nos 5h de marche, pour un fameux point de vue, un sandwich dans l’herbe, la vie au grand air.
On l’aime notre 18 trous dominical, on y a pensé toute la semaine, à coup de sms avec les copains. C’est programmé, cette fois- ci, on ne perd pas son double, les 3 putts
c’est fini, ça va chauffer.
La bière viendra récompenser le cœur meurtri, le corps rincé, et arrivera le temps des commentaires, des bilans, des anecdotes.
Les rires prendront leur place, et la fine équipe refera le match.
Chacun rentrera chez lui, las, mais heureux, le birdie rare, la crampe menaçante, le score déjà oublié comme le plus abrupt des obstacles.
Demain il sera temps de penser très fort au prochain dimanche où j’irai sans aucun doute jouer au golf ….. ou randonner.

Le retour du pantalon blanc, C’est le printemps !

Il était temps qu’il arrive avec son humeur vagabonde, ses promesses de terrasses, son souffle sec et ses couleurs aux joues.
Le golfeur l’attend depuis trop longtemps, les pieds boueux, les doigts gelés, le swing engoncé dans des tenues bleu marine tachées.
Il l’appelle de ses vœux, au milieu des fairways, balayés par les vents, bonnet vissé sur une tête en perdition.
L’hiver, malgré nos bonnes résolutions, notre inscription à la salle de gym, nos premières séances gratuites de yoga, nos séances du samedi matin à l’hippodrome et nos 9 trous à patauger, ne nous amènent qu’interrogation et frustration.
On ne sent plus son jeu, le swing s’est rabougri, les balles ne volent plus, c’est la crise.
Pourtant à Noël, vos proches vous ont gâté, vous avez reçu au pied du sapin le plus beau des driver avec sa nouvelle tête « hyperperformante » …. Plus 20m garantis, toutes les études le disent, pas un pro, un influenceur, un voisin n’a failli, c’est du Yard assuré.
Et pourtant, chez vous rien n’y fait, ça swingue court, ça swingue raide et on perd des mètres a vue d’œil .
Et bien rassurez-vous, la bonne nouvelle arrive aujourd’hui, c est le printemps .

Bien plus sur qu’un driver survitaminé, le printemps va tout changer.
Débarrassé de ces couches qui réchauffent votre peau, votre swing va se délier, s’étirer , se rythmer.
Les conseils de votre coach de l’hiver vont enfin prendre place sur le tapis .
Les trajectoires vont prendre de la hauteur, de la consistance.
Graal des graals, l’addition d’une atmosphère réchauffée et de fairway enfin sec, votre driving va maintenant progresser.
Un bon rebond au milieu du fairway vaut bien mieux qu’une face de club body builder.
Mais le printemps, ce n est pas que des distances enfin recevables, c’est aussi le retour du « jouer beau ».
Casquette neuve en étendard, polo du club dans ses couleurs de guerre, chaussures enfin propres aux pieds.
En effet, chaque partie dès le printemps, commence bien plus tôt, très exactement la veille devant sont dressing.
Quoi avec quoi ? C’est métaphysique.
Fini de se cacher sous sa tenue de pluie, fini le sombre, le pas salissant.
Place aux fleurs, au rayures, au couleurs.
Assortir la casquette et les chaussures, le col du polo et la ceinture, le gant et la balle.
Quel pied le printemps, on va taper plus fort sans changer grand chose, et mettre l’habit de lumière.
Plus de peur pour ses ourlets, le pantalon va rester chic jusqu’au 18, la poche propre et élégante.
Il se peut même, que les greens se mettent à mieux rouler, que les putts arrêtent de sauter, que le putting redevienne une fête .
Pour mes prochaines leçons, mon pro va me faire taper des balles sur herbe, comme dans la vraie vie, fini les tapis, les capsulites.
Il y a de fortes chances que les scores s’emballent, plus fort, plus précis, c’est le temps des progrès, des déclics.
Les premières compétitions de clubs s’annoncent, fini les peurs, les marécages, les vents mauvais.
Il est temps de montrer le vrai visage de votre golf.
C’est décidé, demain c est le printemps , je mettrai mon pantalon blanc 💪